Archivé: Moby Dick

Monologue théâtral

Un spectacle de Paul Emond

À partir de 10 ans

d'après Herman Melville
Une production la compagnie Le Petit Théâtre

"Quand le théâtre devient minimaliste pour donner une œuvre grandiose !
L’adaptation de Melville interprétée avec un talent fou."

— Jean-Michel Gautier

Résumé

Mon nom ?
Disons que je m’appelle Ismaël.
Quelle importance désormais ?
Celui qui se tient devant vous n’est plus qu’un fantôme, une ombre, un revenant...
Il revient du cœur même de l’enfer…

Ce monologue mis en musique permet de soulever une question essentielle à travers cette fidèle adaptation du roman : comment un homme, un peuple entier en vient-il à perdre tout libre arbitre au point de tomber sous l’emprise d’un leader aveuglé par la haine et la soif de puissance ? Aurait-on pu deviner ? Y avait-il des signes avant-coureurs que nous n’aurions pas voulu voir, qui peut-être auraient pu infléchir le cours de l’histoire ?…

Comment retranscrire sur scène les étendues marines, le gigantisme de Moby Dick ? En adaptant cette œuvre pour le théâtre, Paul Emond s’est approprié la trépidante histoire du capitaine Achab dans un monologue retraçant la célèbre épopée de la baleine à travers le seul regard d’Ismaël, qui délivre sa parole dans une longue complainte entre rêve et réalité.

C'est une relecture en accélérée du mythe, un condensé d’aventures dans lesquelles nous embarque aujourd’hui le comédien Alain Payen. Dans ce voyage scénique, il est accompagné d’un musicien/ sonorisateur, ombre omniprésente sur scène, grand démiurge derrière ses machines, waterphone et autres gongs fabriqués spécialement pour ce spectacle. Bien que l’on connaisse par cœur le destin tragique de Moby Dick et du capitaine Achab, on ne se lasse pas d’en revivre l’aventure. On prend alors conscience de l’universalité de ce récit, combat titanesque entre l’homme et l’océan. Et l’on retrouve avec un plaisir non dissimulé les personnages hauts en couleurs de ce conte noir tout en connaissant par avance son issue funeste. Embarquons tous à bord du Péquod pour un voyage introspectif, une chasse légendaire à travers les océans.

Extrait

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Fragments de presse

Cette adaptation du roman de Melville est magnifiquement jouée par Alain Payen. Dans une mise en scène impeccable, il porte la voix d’Ismaël et interprète avec talent les différents personnages. (...) Non moins excellente est la prestation du comédien-musicien-bruiteur Claude Clin. Le son se marie très justement avec la voix et le jeu du comédien. Ces deux-là ont une vraie complicité. Il reste l’envie, à la sortie de se plonger ou replonger dans le roman. À voir !

— La Provence.

...Tout à la fois le narrateur, seul rescapé, et tous les autres personnages (Achab, le harponneur Indien Queequeg, le courageux Starbuck, un pasteur…), Alain Payen fait vivre autant qu’entendre l'histoire, en même temps qu’il la revit lui-même, sans parvenir pourtant à la comprendre. Passant de l’insouciance à la terreur de s’être laisser embarquer dans une course aussi folle, son regard n’est plus que celui d’un possédé. Brisé. Fantôme revenu de l’au-delà des océans.

— Didier Mereuze, La Croix.

Moby Dick, un récit haletant (...) La mise en scène d'André Loncin immerge le spectateur au cœur du récit. La magie opère. Sur scène des panneaux métalliques. Écume des vagues provoquées par les sauts du mammifère marin ? Dangereux récifs ? Au centre, une grande virgule instable, sur laquelle évolue Alain Payen, sensationnel. (...) Envoûtant !

— Vaucluse Matin.

La force du conte... Il y a chez Alain Payen, le conteur, une force intérieure inouïe qui monte jusqu'à son point culminant : le dernier affrontement entre le capitaine Achab et la baleine blanche… Le récit nous happe littéralement, accompagné et ponctué par Claude Clin avec justesse et discrétion. Alain Payen conteur hors pair nous embarque avec lui à bord du « Péquod », le baleinier du capitaine Achab, et ne nous lâche plus.

— Jean-Pierre Han, Revue-friction.net.

Quand le théâtre devient minimaliste pour donner une œuvre grandiose ! L’adaptation de Melville interprétée avec un talent fou. (...) Pour porter ce récit grandiose et universel il fallait beaucoup de courage et de talent. Pourtant peu de choses, sur le plan scénographique, une structure inclinée, on ajoute un musicien, Claude Clin, qui crée des climats, des sons, mêle ses tonalité à notre imaginaire, développe les sensations, les récits avec un réel talent. Puis un comédien, Alain Payen, qui de sa seule voix et de sa présence inouïe nous embarque avec lui dans le bateau et nous retient jusqu'à la fin, nous faisant sombrer et resurgir, nous laissant défaits après la tempête. C'est grandiose ! Une magnifique pièce vue en fin de festival, la dernière mais quelle découverte, quel plaisir, je souhaite au plus grand nombre de spectateurs de goûter à ce spectacle sans retenue !!!!!

— Jean-Michel Gautier, La boîte à culture.

Équipe artistique

Distribution : Alain Payen

Musique : Claude Clin

Soutiens

Soutiens : DRAC Île-de-France - Conventionné par le Ministère de la Culture - Conseil Général de Seine-et-Marne - La ville de Pontault-Combault

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